Dispense du 4ème degré de consanguinité. La souche commune est Sanson GOSSELIN 
d'où sont sortis Nicolas et Sanson GOSSELIN

Branche du suppliant : 
1- de Sanson GOSSELIN est sorti Nicolas GOSSELIN
2- de Nicolas GOSSELIN est sorti Jacques GOSSELIN
3- de Jacques GOSSELIN est sorti Jacques GOSSELIN
4- de Jacques GOSSELIN, marié à Françoise RIVIERE , est sorti Jacques Louis 
GOSSELIN, suppliant, laboureur, de Geffosses, environ 31 ans.

Branche de la suppliante : 
1- de Sanson GOSSELIN est sorti Sanson GOSSELIN
2- de Sanson GOSSELIN est sorti Simon GOSSELIN
3- de Simon GOSSELIN est sorti Sanson GOSSELIN
4- de Sanson GOSSELIN, marié à Marie CHRISTY, est sortie Marie Madeleine 
GOSSELIN, originaire de Pirou, demeurant à Geffosses, suppliante, 20 ans.

Le mariage a eu lieu à Geffosses le 27/08/1771

" Extrait du registre des baptêmes faits en l'église de Pirou pendant l'année 
mil sept cent cinquante un en ce qui suit.
Du jeudy quinze de juillet mil sept cent cinquante et un par moy vicaire de 
Pirou soussigné, a été baptisée Marie Magdelaine GOSSELIN née de ce jour du 
legitime mariage de Samson GOSSELIN, matelot absent, et Marie CHRISTY sa femme 
de cette paroisse. Le parrein a été François RAPILLY, et la marreine Marie 
RAPILLY sa soeur, tous deux fils de Siméon RAPILLY, laboureur, aussi de cette 
paroisse..." 

* Me Jacques GOSSELIN, laboureur, de Geffosses, environ 62 ans, père du 
suppliant
* Jean Baptiste GOSSELIN, laboureur, de Geffosses, 37 ans, cousin issu de 
germain de la suppliante
* Jacques LE DOYEN, laboureur, de Geffosses, environ 58 ans, non parent
* Gilles GODFROI, laboureur, de Geffosses, non parent.(signe GODEFROY). Sa 
déclaration est un peu longue mais elle apporte des informations intéressantes 
sur les suppliants. En voici des extraits : "... Les suppliants se hantent et 
fréquentent depuis plus d'un an et aiant conçu l'un pour l'autre une étroite 
amitié ils se sont donnés reciproquement la foi de mariage dont les pactions 
ont été rédigées par écrit devant notaire de l'agrément de leurs parens et 
amis .... Le suppliant fait la fortune de la suppliante en ce qu'il espère de 
la succession de ses père et mère deux cens livres de rente, tandis que le 
père de la suppliante ne lui donne pour sa dot que dix livres avec deux 
vergées et un quart de terre qu'elle a du côté de feüe sa mère, encore sont 
elles maculées de cinquante sols de rente seigneurialle. A joindre c'est que 
le père de la suppliante a convolé en seconde nopce et que la suppliante est 
actuellement avec une belle mère qui n'a pas pour elle toute la tendresse et 
le menagement qu'elle en pourroit attendre, ce qui fait que la suppliante, 
dont le père monte un navire depuis plusieurs années en qualité de capitaine 
et qui consequemment est exposé a périr a chaque instant, soupire après un 
prompt etablissement afin de ne pas etre exposée en cas de malheur a la 
mauvaise humeur de sa ditte belle mère et de ses parents, si elle se trouvoit 
exposée a leur gré et autorité..... "