Dispense du 4e degré de consanguinité. La souche commune est Noël FESNIEN d'où 
sont sortis Jacques et Marie FESNIEN
Remarque; Le suppliant et son frère signent "TERRY".

Branche du suppliant : 
1 - de Noël FESNIEN, souche commune, est sorti Jacques FESNIEN
2 - de Jacques FESNIEN est sortie Marie FESNIEN
3 - de Marie FESNIEN est sorti Nicolas TERRY
4 - de Nicolas TERRY est sorti Louis TERRY, 28 ans, marchand, suppliant

Branche de la suppliante : 
1 - de Noël FESNIEN, souche commune, est sortie Marie FESNIEN
2 - de Marie FESNIEN est sorti Sanson MARESCQ
3 - de Sanson MARESCQ est sortie Marie MARESCQ
4 - de Marie MARESCQ est sortie Jeanne GODFROY, âgée de plus de 22 ans, 
suppliante

Compléments : x à Geffosses le 29/01/1761 (Relevés Louis LEGARDINIER)
Louis TERRY, fils de + Nicolas et de Jeanne LE GRAS
Jeanne GODEFROY, fille de Louis et de Marie MARESCQ

CM le 12/02/1726 (relevés J. Jouenne)
Nicolas TERRY, de Geffosses, fils de Gilles et de Marie FESNIEN
Jeanne LE GRAS, de Linverville, fille de Jacques et de Marie HAMEL

x à Geffosses 13/02/1737 (Louis LEGARDINIER) 
Louis GODEFROY, fils de François GODEFROY et + Jeanne LEFEBVRE
Marie Marescq, fille de Sanson et de + Françoise LE PREST

Les dépositions des témoins sont longues et détaillées. Quelques extraits sont 
intéressants pour témoigner des mentalités et des activités de l'époque.

- Nicolas TERRY, marchand, de Geffrosses, 42 ans, frère du suppliant (signe)
- Louis GODFROY, (signe GODEFFROY)laboureur, 49 ans, père de la 
suppliante : "il est chargé de huit enfants dont quatre garçons et quatre 
filles et il ne peut donner à ses filles que cinquante sols de rente au denier 
vingt, que même il est allié d'un grand nombre de familles de la parroisse, il 
trouve que le parti du suppliant qui se présente pour sa famille lui est des 
plus avantageux et que si ce n'étoit sa fortune il ne consentiroit pas au 
mariage.... " 
- Gilles GODFROY (signe GODEFROY), laboureur, de Geffosses, 51 ans, non 
parent :"... les suppliants ne pouvant se séparer entièrement sans se 
préjudicier considérablement l'un et l'autre, le suppliant, faisant la 
profession de colporteur ou de marchand forain dans la Flandre et dans le 
Cambresy et aiant encore un certain bien à Geffosses, a besoin d'une personne 
fidelle en toutes choses et capable de le gouverner et faire valoir, ce qu'il 
espère trouver dans la personne de la suppliante plutôt que dans toute autre 
connoissant son bon ménage et ses talents et trouvant en elle un caractère qui 
revient au sien, et que d'ailleurs il seroit très difficile au suppliant de 
s'allier avec d'autres de la même parroisse sans être exposé à la même 
difficulté, etant parent de presque toutes les familles...."
- François COCQUEREL, tisserand, de Geffosses, 60 ans, non parent: " ... à 
joindre à cela c'est que le père de la suppliante étant chargé de huit 
enfants, est charmé de cette occasion pour marier sa fille avantageusement  ce 
qu'il espère trouver dans son établissement avec le suppliant, lequel 
suppliant étant marchand forain ou colporteur et sur le point de partir en 
marchandise pour la Flandre et le Cambrésy  a besoin d'une personne fidelle 
non seulement mais encore entendue pour faire valoir le peu de bien qu'il a 
dans la parroisse de Geffosses et cela pendant son absence qui est 
ordinairement de six, sept à huit mois... quand au bien, il nous a dit que le 
suppliant peut avoir en terre pour labourer douze boisseaux de bled, ce qui 
pouroit faire environ huit vergées de terre, et un logement convenable à son 
etat et a sa condition, mais que le meilleur de sa fortune consiste dans son 
commerce dont le déposant n'a pas pu nous fixer le revenant bon ...."