Dispense :
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Exemple de dispense erronée. Il y a erreur de prénom pour la souche et dans la
succession des générations de la branche 1. Les dispenses du 09-07-1727 entre
Bonnaventure DE LA VARDE et Claire Jeanne LE VIAUTRE et du 15-10-1736 entre
Pierre LE LIEVRE et Marie MAHIAS, ainsi que le mariage entre Pierre DE LA
VARDE et Ursine LE LIEVRE le 20-10-1680, permettent de corriger la généalogie
donnée par les témoins.
Généalogie donnée par les témoins : Souche commune Guillaume LE LIEVRE d'où
sont sortis Ursine LE LIEVRE (Branche 1) et Pierre LE LIEVRE (Branche 2)
Branche 1 : (erronée)
- de Guillaume LE LIEVRE est sortie Ursine LE LIEVRE,
- d'Ursine LE LIEVRE est sorti Pierre DE LA VARDE
- de Pierre DE LA VARDE est sorti Bonaventure DE LA VARDE
- de Bonaventure DE LA VARDE est sorti Louis Julien DE LA VARDE, suppliant
En réalité : souche Jean LELIEVRE —> Nicolas LE LIEVRE —> Ursine LE LIEVRE —>
Bonaventure DE LA VARDE —> Louis Julien DE LA VARDE, suppliant
Branche 2 : (exacte, mis à part le prénom de la souche qui se prénomme Jean et
non Guillaume))
- de Guillaume LE LIEVRE est sorti Pierre LE LIEVRE
- de Pierre LE LIEVRE est sorti Jean LE LIEVRE
- de Jean LE LIEVRE est sortie Marguerite LE LIEVRE
- de Marguerite LE LIEVRE est sortie Jeanne Marguerite FAUTRAD, suppliante.
Examen des suppliants :
Louis Julien DE LA VARDE, 23 ans, laboureur : interrogé quelles raisons il a
de vouloir épouser ladite FAUTRAD, a répondu que l'ayant trouvée à son gré
dans le temps qu'il commença ses recherches, il se porta d'autant plus
volontiers Ă la demander pour Ă©pouse Ă ses parents que c'Ă©toit le moyen qu'il
auroit plus facile de n'avoir aucun procès avec le frère de ladite fille,
lesquels procès seroient d'une conséquence considérable au suppliant vu sa
fortune présente et le mauvais état des affaires où son père a laissé sa
succession.
Jeanne Marguerite FAUTRAD, 21 ans : interrogée quelles raisons elle peut avoir
d'épouser son parent au 4e degré, a répondu que la recherche que ledit DE LA
VARDE a fait de sa personne l'exposeroit Ă ne pas trouver dans la suitte un
party qui luy convint, d'autant plus mĂŞme que dans la parroisse oĂą elle
habite, elle est parente ou alliée de presque toutes les familles de ladite
parroisse. La seconde [raison] est que ledit DE LA VARDE est redevable Ă son
père de sommes considérables, ils étoient prêts d'entrer dans des procès très
ruineux sans la médiation du sieur curé de la parroisse qui a arrêté
l'exploit, lequel procès se trouve pacifié au moyen du mariage qu'elle espère
contracter avec ledit DE LA VARDE
Attestation de Louis LE BRETON, curé de Millières : Nous soussigné Louis LE
BRETON, curé de la parroisse Ste Etienne de Millières, attestons que tout le
contenu en la présente requeste cy-jointe est véritable, et en plus outre
avoir empesché ledit Me Pierre FAUTRAD d'intenter action contre ledit sieur DE
LA VARDE, tant pour une somme de six cents livres qu'il luy auroit prestée
dans son besoin, que pour cinq ou six années d'arrérages d'une partie de vingt
cinq livres de rente qu'il luy doit. Ce que nous certifions ce quatorze may
mil sept cents quarante.
Signé LE BRETON, N. Le LIEVRE, J. LAMY, F. RAULT, P. LE CAMPION , Thomas
RAULT, G. VICLIN, Joseph LE ROUGE. La signature de Louis LE BRETON est
attestée par le curé doyen de Périers le 14 mai 1740.
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Temoins : |
- Jean FAUTRAD, 33 ans, laboureur, frère de la suppliante
- Noël Antoine LE COCQ de la Bonterie, 20 ans, vivant de son bien, non parent
- Gilles LAMY, 35 ans, laboureur, non parent
- Pierre Alexis LE ROUGE, 22 ans, laboureur
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