Temoins : |
- Augustin DE MONS, prêtre curé de Monthuchon.
- Artur TESSON, vicaire de Monthuchon, greffier.
- Estienne GUILLOT, 20 ans, laboureur de Blainville, suppliant dispose de 4 à
500 livres de rente toute charges déduites. « La paroisse de Blainville est
composée de 250 feux, cependant la plus grande partie des familles s’y trouvent
parentes, d’ailleurs les garçons y deviennent assez rares puisque ils sont
presque tous navigateurs. On compte jusqu’à 300 matelots classés ou mariniers
sans parler de ceux qui seront obligés de tirer au sort si bien que les filles
sont souvent obligées d’épouser leurs parents quand elles trouvent leur party
convenable »
- Marie Françoise BUCAILLE, 24 ans, de Blainville, suppliante. Baptisée le 8
janvier 1756 à Blainville, marraine Jeanne LE RENDU, veuve de Michel CHARDOT,
parrain Jean Baptiste BUCAILLE, curé du Homméel. « Son frère pourra lui donner
100 livres de rente pour dot » « La paroisse de Blainville est toute remplie de
matelots pour lesquels elle a toujours eu du dégoût, outre que les gens de cette
profession n’ont souvent pour tout bien que leur industrie »
- Marie Magdeleine JOURNEAUX, 49 ans, veuve d’Estienne GUILLOT, navigant de
Blainville, mère du suppliant
- Louis Alexandre TANQUEREY, 45 ans, officier marinier de Blainville, parent de
la suppliante au 3ème degré
- Louis FORCEL, 55 ans, marchand poissonnier de Blainville, non parent
- François Charles LE RIDET, 55 ans, capitaine navigant de Blainville, non
parent
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