Bases généalogiques de la Manche - Dispense de l'Evêché de Coutances du 28/07/1787 entre Jean Baptiste LANGEVIN et Marie LESAGE - Gonfreville Gorges

"Le savoir ne vaut que s'il est partagé."


Dispense du 28/07/1787 entre Jean Baptiste LANGEVIN et Marie LESAGE

(Dernière modification le 10/05/2012)

Référence : 4955
Date : 28/07/1787
Suppliants : Jean Baptiste LANGEVIN et Marie LESAGE
paroisse(s) : Gonfreville Gorges
Dispense :
Dispense du 4e degré d'empêchement canonique. Jean Baptiste Mathieu LANGEVIN, 
suppliant, de Gonfreville, âgé d'environ 40 ans, veuf de Françoise LE CONTE, 
souhaite épouser en secondes noces Marie LE SAGE, parente au 4e degré de 
consanguinité de la première épouse. La requête mentionne une parenté du 
troisième degré. L'examen des généalogies présentées par les témoins a 
persuadé le curé des Moitiers, doyen du Bauptois, qu'il s'agit d'une parenté 
au 4e degré. 

La souche commune est Isidore LE VAVASSEUR d'où sont sortis Isidore et Pierre 
LE VAVASSEUR, frères.

Branche de Françoise LE CONTE, première épouse du suppliant : 
- D'Isidore LE VAVASSEUR est sorti Isidore LE VAVASSEUR (premier degré), d'où 
est sortie Françoise LE VAVASSEUR (second degré), d'où est sortie Marie MOREL 
(3e degré), d'où est sortie Françoise LE CONTE (4e degré), première épouse du 
suppliant.

Branche de Marie LE SAGE, suppliante, âgée de 30 ans, de la paroisse de 
Gorges, servante chez M. le curé de Nay : 
- D'Isidore LE VAVASSEUR est sorti Pierre LE VAVASSEUR (premier degré), d'où 
est sortie Marie LE VAVASSEUR (second degré), d'où est sorti Pierre LE SAGE 
(3e degré), d'où est sortie Marie LE SAGE (4e degré), suppliante
Temoins :
- Pierre LE SAGE, laboureur, de Gorges, 32 ans, frère de la suppliante.
- Pierre DAUTHELANDE, laboureur, de Nay, 55 ans, époux de Marie LE CONTE, 
soeur de Françoise LE CONTE, première femme du suppliant.
- Gilles AUBRAY, de Sainteny, couvreur en paille, demeurant à Nay, 43 ans, 
voisin des suppliants
- Pierre LE POIL, maçon, de Gonfreville, 37 ans, voisin. "Interrogé sur les 
motifs de la requête et la fortune des suppliants, il a répondu qu'il ne pense 
pas qu'ils ayent d'autres raisons que l'attachement mutuel, l'âge de la fille 
et l'espece d'ignominie qui naîtroit de leur séparation après la publication 
de leurs bans. Quant à la fortune, il les dit pauvres l'un et l'autre mais 
d'une bonne conduite et bien éloignés de faire rien de contraire à notre 
sainte religion pour forcer la dispense qu'ils sollicitent avec autant de 
soumission que de respect... "
Déposée par : Janine JOUENNE
Source(s) : Archives diocésaines - familysearch.org - v.80-81 (1787-1788) - vues 620-626 sur 1748
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