Temoins : |
- Olivier OUTREQUIN, dit la Fontaine, laboureur, de Carantilly, frère du
suppliant, 45 ans,
- Jean BIARD, signe, laboureur, de Quibou, 65 ans, frère de la suppliante,
- Isaac GOSSET, signe, laboureur, de Quibou, 51 ans, non parent,
- Robert Augustin GOSSET, signe, laboureur, de Quibou, 35 ans, non parent.
|
Informations : |
Sur les Outrequin paveurs :
Paris au XVIIIe siècle, Jean Chagniot, 1988
... commissaire au pavé de Paris par le Bureau des finances, la Ville fit
toujours confiance à la même entreprise : Pierre Outrequin (1731-1762) succéda Ã
son oncle Pierre Rivoy, avant de laisser la place à son fils (1762-1767), puis Ã
son premier commis Penot-Lombard (1767-1785)...
Annales d'hygiène publique et de médecine légale, t.42, juillet 1849, p. 275 "En
1748, on était généralement mécontent du service fait par les divers
entrepreneurs, jardiniers ou laboureurs, qui, pour la plupart, habitaient Ã
quelques lieues de Paris. Un nouveau bail (14 mai 1748) fut fait au sieur Pierre
Outrequin, entrepreneur général du pavé de la ville, pour le nettoiement de la
ville et des faubourgs de Paris pendant six années"
le Vieux-Neuf, Histoire Ancienne des Inventions et Découvertes Modernes, Edouard
Fournier, 1877, p.91-92
"En 1750, on imagina d'abattre la poussière à l'aide de grands tonneaux
arrosoirs tout pareils à ceux qui fonctionnent aujourd'hui, avec cette
différence qu'au lieu d'un cheval, ils avaient quatre hommes pour attelage. Le
premier qu'on vit aux Tuileries parut si curieux que Gabriel Saint-Aubin se hâta
de la dessiner.
Sur les boulevards, qui n'étaient que très imparfaitement pavés, on souffrait
plus encore de la poussière. Joseph Outrequin, entrepreneur des pavés de Paris,
y remédia, en étendant, d'après un système anglais (2) le procédé d'arrosage
employé aux Tuileries. Une belle pension, des lettres de noblesse (3), et, ce
qui vaut mieux, des vers de Voltaire (4) l'en récompensèrent.
(2) Grosley, Londres, 1774, in-12, t.I, p.61. La plantation des boulevards est
due à Outrequin. Il avait aussi eu l'idée, pour rendre plus facile la réparation
des canaux de plomb qui distribuent les eaux dans Paris, de les faire passer
dans des souterrains voutés (Hurtaut et Magny, Dict. histor. de la ville de
Paris, 1779, in-8, t.III, p. 783-784, note)
(3) "On dit, écrit Voltaire à Damilaville, le 8 octobre 1764, qu'on a donné des
lettres de noblesse et une grosse pension au sieur Outrequin, pour avoir arrosé
le boulevard."
(4) On se rappelle ces vers de Voltaire dans la satire du Pauvre Diable :
Je conduisais ma Laïs triomphante
Les soirs d'été, dans la lice éclatante
De ce rempart, asile des amours
Par Outrequin rafraîchi tous les jours
Inventaire après décès de Pierre Outrequin, 17 avril 1762, AN. MC : XXXVIII,
467, d'après Du Faubourg Montmartre au corps des Mines, l'étonnant parcours du
républicain Jean-Henry Hassenfratz, Emmanuel Grison, 1997
Archives nationales, Z1J 536, 1718, 20 décembre - Estimation par
Charles-Philippe de Meseretz et Jean-Baptiste Loir des ouvrages de charpenterie,
serrurerie et pavé faits sous la direction du sieur Giraud, entrepreneur des
bâtiments en une maison rue d'Argenteuil, à la requête du serrurier Gabriel
Nicole, du charpentier Jerôme Sandrier, et du paveur Olivier Outrequin
Archives nationales, Z1J 551, 1722, 21 mars - Estimation par Pierre Quirot et
Pierre Hecquan des ouvrages de pavé faits par Olivier Outrequin, maître paveur,
en une maison située rue Saint-Martin et rue de l'Egout appartenant Ã
Jean-Baptiste Langelée, bourgeois de Paris
Dictionnaire universel de la noblesse de France, Jean Baptiste Pierre Jullien de
Courcelles, t. IV, 1821, p.46
Outrequin à Paris, famille de Normandie, dont la souche est originaire de
Hollande. Elle a pour auteur :
I. Pierre Outrequin, directeur général de tous les projets, plans et
embellissements de Paris, anobli par lettres patentes du mois de mai 1761,
registrées aux cours de parlement, des comptes, actes et finances, le 4 juin, 8
et 21 juillet 1761, et 8 mai 1764. Louis XV lui avait aussi accordé le cordon de
Saint Michel. Il avait épousé Marie Louise victoire le Guay, dont il laissa :
1° Jean, qui suit,
2° Jean Baptiste Augustin Outrequin,
II. Jean Outrequin, écuyer, fut reçu conseiller secrétaire, greffier en chef
civil, criminel, et garde des archives de la cour des aides de Paris, le 8
février 1765. Il mourut en 1799. Il avait épousé Marie-Agnès-Adélaïde Binet,
fille de Claude Binet, écuyer, conseiller du Roi, et commissaire receveur
général, contrôleur des saisies réelles de la ville de Paris, et d'Anne Roger.
De ce mariage sont issus :
1° Claude-Jean-Louis, qui suit,
2° Alexandre-Philippe-Prosper Outrequin, de St-Léger, receveur général du
département de la Loire, marié avec demoiselle Hyacinthe de la Rivière, de
laquelle il a eu Esther Outrequin de St-Léger, mariée avec
Gaspard-Antoine-Samuel Bichard de Soultrait, chevalier, chef de bataillon,
capitaine de la garde royale et chevalier de l'ordre royal de la Légion-d'Honneur,
3° Adélaïde-Jeanne-charlotte Outrequin
III. Charles-Jean-Louis Outrequin, écuyer, chevau léger, surnuméraire de Sa
Majesté Louis XVI, en 1787, a épousé Esther-Jeanne Chachereau, morte en 1812
sans laisser de postérité.
Armes : D'argent, Ã cinq loutres de sable, 2, 2, et 1
Une troisième famille de Quibou, les GROUALLE, comptait parmi ses membres un
prénommé Jacques, chef d'atelier du pavé de Paris, et son frère Antoine, lui aussi
paveur(X HELIE Marie Suzanne le 17/09/1770 à Quibou), témoins au mariage de leur
soeur Louise avec LAINE Pierre le 06/02/1762 Quibou |