Bases généalogiques de la Manche - Dispense de l'Evêché de Coutances du 17/04/1772 entre Basile CHIASSON et Monique COMMOT - Acadiens Cherbourg

"Le savoir ne vaut que s'il est partagé."


Dispense du 17/04/1772 entre Basile CHIASSON et Monique COMMOT

(Dernière modification le 01/06/2012)

Référence : 5880
Date : 17/04/1772
Suppliants : Basile CHIASSON et Monique COMMOT
paroisse(s) : Acadiens Cherbourg
Dispense :
Le 17 Avril 1772, Basile CHIASSON et Monique COMMOT déposent une demande de 
dispense de consanguinité du trois au quatrième degré. Les arguments sont 
toujours les mêmes et ils ajoutent que « la suppliante pourrait se trouver 
exposée au danger de ne se jamais marier, surtout sans dispense, puisqu’elle 
est parente de presque tous les Acadiens qui sont en cette ville et qu’il est 
très rare de voir les Jeunes Gens du pays épouser des Acadiennes ».

L’enquête a lieu les 6 et 7 May. Bazile CHIASSON comparait. Il est fils de feu 
Pierre et de deffunte Catherine MIRAT, originaire de l’Isle St Jean en 
l’Acadie, tonnelier, 22 ans. Il ajoute aux arguments habituels que les bans de 
leurs futur mariage sont publiés. Il signe, très bien.

Monique COMMOT est fille d’Honoré et de deffunte Marguerite POIRIé, originaire 
de l’Isle St Jean dans le Canada d’où elle a été transportée sur une frégate 
française il y a environ quatre ans. Elle a 23 ans (ou 25) et est occupée 
journellement chez elle aux travaux du ménage. Elle n’a jamais été mariée. 
Elle marque.


		Jean Baptiste CHIASSON, père commun, d’où :

Gabriel CHIASSON				Marie CHIASSON
x Marie SAVOYE, d’où :				x Joseph POIRIé, d’où :

Jean Baptiste CHIASSON				Margueritte POIRIER 
x Marie PITRE, d’où :				x Honoré COMMOT, d’où :

Pierre CHIASSON 				Monique COMMOT, suppliante
x Catherine MIRAT (MIRA), d’où :

Bazile CHIASSON, suppliant.

Temoins :
Premier témoin parent : Jean RENAUT, originaire de l’Isle St Jean dans le 
Canada, arrivé il y a treize ans, marinier, trente ans. Il est cousin du trois 
au quatrième degré de consanguinité du suppliant. Il dit que les suppliants se 
fréquentent en vue du mariage depuis un an et demi et qu’ils «ont le 
consentement des parents de part et dautre». Le suppliant a déjà fait bien des 
dépenses en vue de ce mariage. Le témoin signe.

Second témoin parent : Honoré COMMOT, père de Monique, originaire de la 
paroisse de Pigiditte (Pigiguit) , «d’où il a été transporté sur une frégatte 
française à Brest et de là à Cherbourg » il y a environ quatre ans. Il est 
manœuvre et a 56 ans. Il marque.

Premier témoin non parent : Etienne MIUS d’ENTREMONT, escuyer, à Cherbourg 
depuis 13 ans. Il signe.

Second témoin non parent : Jean BROUSSARD, à Cherbourg depuis 14 ans, 
charpentier, 29 ans. Il dit qu’il n’est pas parent «à moins que ce ne soit à 
un degré bien éloigné». Il marque
Déposée par : François BOUQUEREL/Michèle GODRET
Source(s) : Archives diocésaines - familysearch.org - v.64-67B (1772-1774) - vues 255 & suiv. /2032
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