Bases généalogiques de la Manche - Dispense de l'Evêché de Coutances du 25/03/1763 entre Jean GRANGER et Anne LANDRY - Acadiens Cherbourg

"Le savoir ne vaut que s'il est partagé."


Dispense du 25/03/1763 entre Jean GRANGER et Anne LANDRY

(Dernière modification le 21/05/2012)

Référence : 5884
Date : 25/03/1763
Suppliants : Jean GRANGER et Anne LANDRY
paroisse(s) : Acadiens Cherbourg
Dispense :
Le 25 Mars 1763, Jean GRANGER et Anne LANDRY, tous deux originaires de 
l’Acadie se recherchent depuis plus de quatre ans en vue de mariage sans 
savoir qu’ils sont parents du trois au quatrième degré de consanguinité. Ils 
sollicitent une dispense. L’enquête a lieu le 11 Avril. 

Jean GRANGER est fils de feu Pierre et d’Anne BELIVO, originaire de l’Acadie, 
25 ans, poissonnier pêcheur, demeurant depuis plus de trois ans à Cherbourg. 
Il ignorait sa parenté avec Anne LANDRY, « étant dans l’Acadie éloignés 
d’environ quarante lieües », sinon, il ne l’aurait jamais recherchée. Il pense 
qu’il est «sur le point de repasser dans les Isles »  et, outre l’affection 
qu’il a pour Anne, il pense qu’une cherbourgeoise refusera de partir avec lui. 
Il marque.

Anne LANDRY, est fille de feu René et de Denyse Marie Josèphe DENTREMONT, 
domiciliée à Cherbourg depuis plus de trois ans, occupée au ménage chez sa 
mère. Elle  fréquentait déjà le suppliant avant leur débarquement en France et 
elle lui a donné sa parole sans savoir qu’ils étaient parents. Elle n’a jamais 
été mariée et si on lui refuse ce mariage elle n’a aucune chance de trouver un 
établissement aussi convenable. Elle marque.


		René LANDRY, père commun, d’où :

Marie LANDRY				        Pierre LANDRY, d’où :
x Laurent GRANGER, d’où :				

Claude GRANGER, d’où :				René LANDRY, 
						x Denyse Marie Josèphe 
DENTREMONT, d’où :

Pierre GRANGER, d’où :				Anne LANDRY, suppliante.
x Anne BELIVO, d’où :

Jean GRANGER, suppliant.

Temoins :
Premier témoin parent : Jean GRANGER, 22 ans, pêcheur, est parent du suppliant 
au troisième degré de consanguinité. Il témoigne que les suppliants ont fait 
connaissance lorsque « la poursuitte des Anglais obligea le suppliant de se 
retirer dans le lieu où était la ditte suppliante, alors qu’ils étaient 
auparavant éloignés de trente ou quarante lieües » et que depuis lors il la 
recherche. Il marque.

Second témoin parent : Joseph LANDRY, pêcheur, 40 ans, dit qu’il est frère de 
la suppliante. Il témoigne toujours dans le même sens. Il dit que si ce 
mariage ne peut avoir lieu, la suppliante « sera exposée de ne pas trouver un 
parti aussy convenable, vu son âge et vu le peu de temps, suivant les 
apparences, qu’elle a à rester icy, puisqu’on ne fait qu’attendre l’ordre pour 
que tous les Acadiens s’en retournent dans différentes Isles ». Il marque.

Premier témoin non parent : Joseph BELLEFONTAINE, cy devant dans l’Acadie 
Major de Milice, 68 ans. Il dit comme les autres. Il signe, assez mal.

Second témoin non parent : Jean VINCENT, pêcheur, 27 ans, Témoigne que 
l’amitié entre les suppliants a commencé dès que « les ravages des Anglais a 
obligé le suppliant à quitter sa demeure pour venir habiter dans le lieu où 
était la suppliante ». Ils risquent « de se trouver dispersés à leur arrivée 
dans les Isles ». Il marque.
Déposée par : François BOUQUEREL/Michele GODRET
Source(s) : Archives diocésaines - familysearch.org - v.55-57B (1762-1765) - vues 789 et suiv. / 2139
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