Bases généalogiques de la Manche - Dispense de l'Evêché de Coutances du 29/10/1759 entre François MOULIN et Marie Madeleine YSABET - Créances

"Le savoir ne vaut que s'il est partagé."


Dispense du 29/10/1759 entre François MOULIN et Marie Madeleine YSABET

(Dernière modification le 04/06/2012)

Référence : 6286
Date : 29/10/1759
Suppliants : François MOULIN et Marie Madeleine YSABET
paroisse(s) : Créances
Dispense :
Dispense du 4e degré de consanguinité. La souche commune est Pierre LE NOIR 
d’où sont sortis Pierre (Branche 1) et Marguerite (Branche 2) LE NOIR

Branche 1 : 
- de Pierre LE NOIR est sortie Jeanne LE NOIR, premier degré
- de Jeanne LE NOIR est sorti Pierre LE SIGNE, second degré
- de Pierre LE SIGNE est sortie Jeanne LE SIGNE, troisième degré
- de Jeanne LE SIGNE est sorti François MOULIN, marchand de légumes, 26 ans, 
suppliant, quatrième degré

Branche 2 : 
- de Pierre LE NOIR est sortie Marguerite LE NOIR, premier degré
- de Marguerite LE NOIR est sorti François ISABET, second degré
- de François ISABET est sorti François ISABET, troisième degré
- de François ISABET est sortie Marie Madelaine ISABET, ° 28-09-1739 à 
Créances, suppliante

Temoins :
- Germain LE NOIR, marchand, 57 ans, cousin germain de la suppliante (signe)
- Pierre MOULIN, marchand, 70 ans, père du suppliant (signe), a dit que « il 
soupire après l’accomplissement de ce mariage vû qu’il connoit l’expérience de 
la suppliante au sujet du commerce des légumes… « 
- Siméon LE FRANCOIS, tisserand, 45 ans, non parent (signe), déclare que : « 
le suppliant, quoique censé pauvre en cour de Rome, fait cependant la fortune 
de la suppliante, espérant à la mort de ses père et mère fort âgés au moins 
cent livres de rente… »
- Siméon GASLONDE, tisserand, 30 ans, non parent « … les suppliants ne pouvant 
se séparer entièrement sans un très grand préjudice tant pour l’un que pour 
l’autre : pour le suppliant dont le commerce est d’ensemencer sa terre de 
légumes pour lesquels « approfitter » il a besoin d’une personne propre et 
accoutumée, ce qu’il espère trouver dans la suppliante y aiant été élevée, 
plutôt que dans toute autre des parroisses éloignées qui ne veulent 
s’assujétir à être journellement sur les champs, exposées à la rigueur des 
saisons ; pour la suppliante qui, quoiqu’elle n’ait que vingt et un ans 
commencés pourroit ne pas trouver dans la suite un autre parti, du moins aussi 
convenable, attendu que si elle entroit dans une maison d’une profession 
contraire, elle y demeureroit neuve, quand bien mĂŞme ce ne seroit que pour 
coudre ou filler… qu’au surplus il seroit difficile au suppliant de trouver un 
autre parti dans la parroisse sans être exposé à la même diffuculté étant 
alliés d’un grand nombre de familles… »
Déposée par : Janine JOUENNE
Source(s) : dispenses en ligne v. 51-53 (1758-1760) images 1420/2138 et suiv.
Informations :

X 31-01-1760 à Créances
François MOULIN, marchand, 27 ans, fils de Pierre et Jeanne LE SIGNE
Marie Madelaine ISABET, 20 ans, fille de + François et de Marie LE NOIR

CM 01-04-1715
Pierre MOULIN, fils de Pierre et + Louise LE NOIR
Jeanne LE SIGNE, fille de Pierre et Marguerite REGNAULT

CM le 14-12-1721
François ISABET, fils de + François et Marie REGNAULT
Marie LE NOIR, fille de Jacques et de Jacqueline JACQUET
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