Suppliants :
Louis Boniface COSTENTIN, laboureur, âgé de 26 ans, fils de Guillaume, et de
Jacqueline NICOLLE, de St-Planchers
Gillette Marie Nicolasse Blaise EPRON, veuve de François Nicolas LE LANDAIS,
laboureur, âgée de 24 ans, fille de feu Jean, et de Marie LE LANDAIS de Granville

dispense du 3e au 4e degré de consanguinité.

                            N. EPRON
                               
       Marie EPRON                            Jean EPRON
     x Pierre JOUVIN                       x Julienne MALLET                  
            │                                      │
     Madeleine JOUVIN                         Jean EPRON
    x Jacques NICOLLE                     x Marie LE LANDAIS   
            │                                      │
    Jacqueline NICOLLE              Gillette Marie Nicolasse Blaise EPRON
   x Guillaume COSTENTIN                      (suppliante) 
            │                                          
 Louis BONIFACE COSTENTIN          
       (suppliant)                              

Guillaume Louis COSTENTIN, laboureur, âgé de 56 ans, demeurant St-Planchers,
père du suppliant
Noël LE CHEVALIER, laboureur, âgé de 64 ans, demeurant St-Nicolas de Granville,
oncle de la suppliante
Robert CLEMENT, laboureur, âgé de 48 ans, demeurant St-Nicolas de Granville, non
parent
Pierre JOUVIN, laboureur, âgé de 35 ans, demeurant St-Nicolas de Granville, non
parent

Le x a été rompu. la suppliante a épousé à St Nicolas près Granville le 
31/1/1764 Pierre François JOURDAN, Sr de la Passardière, bourgeois de 
Granville, officier de son A.S. l'Amiral de France, capitaine de navire, fils 
de + Jacques et de + Gillette TAPIN, d'une illustre famille de corsaires 
granvillais. La demoiselle a 25 ans, l'époux en a 66 !(RP St Nicolas près 
Granville 5 Mi 1440-1760-1769, pages 103 et 104)

Louis Boniface COTENTIN a finalement épousé à St Pair le 9/7/1765 sa cousine 
germaine Charlotte BEUST, fille de Charles BEUST et de Marie COTENTIN, soeur 
de Guillaume Louis. Là aussi, ils ont dû obtenir une dispense du 2è degré.

SOURCE : Michèle GODRET