Dispense de consanguinité au 3ème degré entre :

Le suppliant : Philippe MESNIL, fils de famille âgé de 26 ans fils de 
Guillaume. Vivent encore son père, son grand-père et un frère de son père. Aura 
la succession d'environ 5 à 600 livres de rente, mais pour le moment seulement 
100 écus sur cette succession.

La suppliante : Anne CORDHOMME fille de feu Etienne et de Marie CHANDELEUR. 
Baptisée le 15.01.1723 nommée par Anne CHANDELEUR et par Jean CHANDELEUR son 
frère. Revenu actuel de 100 pistoles. A un procès en cour du vivant de son père 
et personne à soutenir ses intérêts sauf un vieil oncle infirme frère de sa 
mère, chez qui elle s'était retirée ; et 2 cousins germains dont elle n'attend 
aucun service. Signe.



Souche commune :     Richard MESNIL dont :

 1-Philippe MESNIL       frère de      1-Catherine MESNIL

                                         x Joseph CHANDELEUR

 2-Guillaume MESNIL                    2-Marie CHANDELEUR

 3-Philippe MESNIL suppliant           3-Anne CORDOMME suppliante

Jean Guillaume CHANDELEUR, laboureur âgé de 51 ans oncle maternel de la 
suppliante signe.

Jean Baptiste MESNIL, laboureur âgé de 42 ans oncle paternel du suppliant signe.

François BELLET, laboureur âgé de 50 ans non parent signe.

Jacques AUVRAY, boulanger âgé de 43 ans non parent.

Le procès en cours pour la suppliante d'après le témoignage de l'oncle du 
suppliant : "a seulement ouïe dire que les parties furent en accommodement il y 
a quelques années au château de Saint Pierre mais que les parties n'étant point 
convenues le procès est encore demeuré sursis..."

D'après Jacques AUVRAY témoin : pour le procès la suppliante est intéressée 
avec ses cousins. Un accommodement projeté il y a environ 2 ans est resté sans 
effet. La fille peut posséder environ 300 livres.