Bases généalogiques de la Manche - Dispense de l'Evêché de Coutances du 13/2/1767 entre Marin FROMAGE et Anne LETOUZEY - Créances

"Le savoir ne vaut que s'il est partagé."


Dispense du 13/2/1767 entre Marin FROMAGE et Anne LETOUZEY

(Dernière modification le 03/06/2012)

Référence : 7280
Date : 13/2/1767
Suppliants : Marin FROMAGE et Anne LETOUZEY
paroisse(s) : Créances
Dispense :
Dispense du 3e degré d'affinité. Anne LE TOUZE a épousé en premières noces le 
11-08-1757 Jean PHILIPPE (avec une dispense en cour de Rome en mai 1757). Jean 
Philippe est décédé le 27-03-1764 âgé de 36 ans. Marin FROMAGE, suppliant, est 
cousin au troisième degré de Jean PHILIPPE, premier mari. La dispense 
d'affinité donne l'ascendance de Jean PHILIPPE et de Marin FROMAGE. 

La souche commune est Raoult REGNAULT d'où sont sortis Madeleine (Branche 1) 
et Marguerite (Branche 2) REGNAULT

Branche 1 : 
de Raoult REGNAULT est sortie Madeleine REGNAULT, premier degré
de Madeleine REGNAULT est sorti Marin FROMAGE, second degré
de Marin FROMAGE est sorti Marin FROMAGE, suppliant, troisième degré

Branche 2
de Raoult REGNAULT est sortie Marguerite REGNAULT, premier degré
de Marguerite REGNAULT est sorti Pierre PHILIPPE, second degré
de Pierre PHILIPPE est sorti Jean PHILIPPE, premier mari de la suppliante, 
troisième degré
Temoins :
- Me Gilles MOULIN, fils + Noël, oncle en loi du suppliant. (signe)
- Siméon DESHEULLES, sieur de la Fontaine, laboureur, 46 ans cousin issu de 
germain de la suppliante (signe)
- Siméon LE FRANCOIS, tisserand, 52 ans, non parent (signe)
- Siméon GASLONDE, tisserand, 36 ans, non parent (signe) déclare que les 
suppliants "ne peuvent se séparer sans se préjudicier considérablement l'un et 
l'autre, surtout la suppliante qui étant âgée de plus de quarante ans et 
désirant se remarier pourroit ne pas trouver dans la suitte un autre parti, du 
moins aussi avantageux. A dit de plus qu'elle est demeurée chargée d'un enfant 
pour l'entretien et la nourriture duquel son père ne lui a laissé que deux 
tiers de deux vergées de terre de très mauvais fond, parce qu'il en appartient 
un tiers à sa veuve pour son doüaire, ce qui fait qu'elle a besoin d'une 
personne pour lui aider à travailler pour la nourriture dudit enfant et d'elle 
même, et pour se soutenir dans les affaires que peut lui causer son état 
présent, ce qu'elle espère trouver dans la personne du suppliant qui veut bien 
s'y soumettre pour la bonne amitié qu'il porte à l'un et à l'autre..." 
Déposée par : Janine JOUENNE
Source(s) : Archives diocésaines - familysearch.org - v.58-61A (1766-1769) - vues 409 & suiv. /1979
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