Dispense :
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La dispense dit qu’il s’agit d'une dispense du 4e degré de consanguinité et
que la souche commune est « Olivier » PHILIPPE d'où sont sortis Pierre
(Branche 1) et Gilles (Branche 2) PHILIPPE. Il y a erreur sur le prénom de la
souche. Il s’agit en réalité de « Gilles » PHILIPPE, (attesté par de
nombreuses autres dispenses et des actes notariés) et d’une dispense du 3e au
4e degré de consanguinité.
Branche 1 :
de Gilles PHILIPPE est sorti Pierre PHILIPPE, premier degré
de Pierre PHILIPPE est sortie Marie PHILIPPE, second degré
de Marie PHILIPPE est sorti Siméon LEFEBVRE, troisième degré
de Siméon LEFEBVRE est sorti Jacques LEFEBVRE, suppliant, 32 ans, veuf de
Julienne LE GRUEL, 3 enfants à charge
Branche 2 :
de Gilles PHILIPPE est sortie Marie PHILIPPE, premier degré
de Marie PHILIPPE est sortie Anne GODALLE, second degré
d'Anne GODALLE est sortie Marie Anne JACQUET, plus de 50 ans, veuve de Germain
GASLONDE, suppliante.
Examen du suppliant : interrogé pourquoi il veut épouser la suppliante étant
si âgée qu'elle l'est et même sa parente, a dit que comme il a contracté
amitié avec elle et qu'ils se sont fréquentés de telle façon qu'ils ont par lÃ
donné occasion au monde d'en parler, il leur seroit préjudiciable à tous deux
s'ils venoient à se séparer et qu'il veut conserver l'honneur de la suppliante.
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Temoins : |
- Nicolas LEFEBVRE, laboureur, 27 ans, frère du suppliant, a dit "qu'il est
très à propos de terminer leur mariage, vu le scandale que cause dans toute la
paroisse leur fréquentation, la suppliante étant toujours chez le suppliant,
et ce qui fait que le déposant s'y intéresse, c'est que le suppliant est son
frère et qu'il a dépit que sondit frère entretienne une pareille familiarité
chez lui, ce qui attaque son honneur et celui de toute la famille"
- Nicolas DURCHON, saulnier, 33 ans, frère en loi de la suppliante
- Pierre LE TOUZÉ, journalier, 52 ans, non parent, a répondu qu'il ne
connaissoit rien à leur parenté... la suppliante, âgée de cinquante ans et
quelques mois demeureroit scandalisée en son honneur attendu la fréquentation
qu'elle a eu avec le suppliant... au point qu'elle est presque toujours chez
le suppliant, de jour comme de nuit, ce qui scandalise non seulement lesdits
requérants, mais même toute la paroisse et donne le mauvais exemple à tous
ceux qui en ont connoissance et qui en entendent parler... "
- Philippe Le Signe, laboureur, 60 ans, non parent, a répondu "ne rien
connoitre à leur parenté... la suppliante demeureroit scandalisée en son
honneur si leur mariage ne s'accomplissoit à cause des fréquentations
familières qu'elle a eue avec le suppliant et des recherches continuelles
qu'elle en a faitte .... elle se rend si maîtresse dans la maison du
suppliant que c'est elle qui y ordonne jusqu'au point qu'elle a soin de faire
faire le pain, de le porter et raporter d'une boulangerie éloignée pour
l'avoir vue passer plusieurs fois par devant sa porte, conduire les enfans
dont le suppliant est demeuré chargé de son premier mariage à l'église et
ailleurs et les reconduire chez lui, y demeurer, boire et manger, y travailler
et commander les domestiques également que si elle étoit déjà maîtresse... "
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